Interface Humaine
Interface humaine est un cycle de recherches mené conjointement par Interférences, arts et technologies et Émile Beauchemin, metteur en scène, explorant le contrôle de l'environnement scénique à l'aide de capteurs biométriques.
Qu’arriverait-il si un performeur pouvait être complètement connecté à l’espace qu’il habite, tout en ayant la capacité de contrôler celui-ci avec ses muscles, son coeur ou même sa pensée ? Comment l'espace et le corps peuvent ne faire qu'un? Ce sont ces réflexions qui propulsent et guident le travail de recherche d'Interface humaine. Dans cette perspective, Interférences, arts et technologies et Émile Beauchemin font équipe pour approfondir leurs recherches sur la connectivité ainsi que sur l’épanouissement artistique à travers la technologie et les nouvelles formes scéniques.
Interférences, arts et technologies vous invite à découvrir les différents projets qui incarnent les recherches d'Interface humaine.
INTERFACE HUMAINE - PROJET HAMLET
Émile Beauchemin, metteur en scène, Laurie Carrier, scénographe, Geneviève Caron, directrice administrative et Jean-Michel Déry, comédien.
L’équipe souhaite pousser plus loin un projet déjà bien entamé. Un costume muni de capteurs permettra à un interprète de contrôler en temps réel son environnement scénique réactif et de concentrer son travail sur une section précise du costume. Des capteurs électro-encéphalogrammes capteront les ondes cervicales. L’équipe désire ainsi utiliser les variations d’activités électriques du cerveau pour influencer l’éclairage, le son, la vidéo et même la scénographie.
Le projet a été développé dans le cadre de plusieurs laboratoires de création au LANTISS (2017 et 2018), Théâtre aux Écuries dans le cadre de OFFTA (2018), Chantiers du Carrefour international de Théâtre de Québec (2018) et Jam360 co-présenté par le Grand Théâtre de Québec et le Théâtre du Trident (2019)
CORPS PERCUSSIFS (en cours)
Louis-Robert Bouchard et Karine Chiasson explorent le dialogue possible entre la technologie et la danse gumboots. À l'aide de capteurs biométriques placés sur son corps, Karine Chiasson livre une performance de gumboots tout en étant connectée à un espace scénique parsemé d'équipement audiovisuel. Une rencontre surprenante entre l'art technologique et la danse!
H+ (en cours)
Projet d'Émile Beauchemin, H+ est une oeuvre aux interstices entre recherche documentaire et performance, qui explore les enjeux liés au transhumanisme.
Au centre de la scène, un tapis roulant. Un homme y court depuis bientôt 42 kilomètres ; un marathon. Son corps est lié à la machine, son torse nu, attaché à des senseurs biométriques.
Derrière lui, un ensemble de fluorescents tapissent le mur du fond. Ils s'illuminent et dévoilent leur fonction ; un cadran numérique. Les lumières nous indiquent rythme, fréquence arythmique, nombre de battements par minute, le tout en temps réel.
Le coeur du coureur bat à tout rompre. Le décompte est lancé. Le spectacle aussi.